Appolinaire Oussou Lio (Prince du peuple Tolinou au Bénin)
Appolinaire Oussou Lio est prince DJAKA Atawévi de son peuple Tolinou au Bénin (8 millions de personnes). En tant que géographe naturaliste et président de l’ONG Grabe-Bénin, il consacre sa vie à la conservation de la biodiversité et à la protection des sites sacrés.
Appolinaire anime également des dialogues communautaires entre les tribus, afin de raviver les valeurs traditionnelles et les échanges intergénérationnels autour des savoirs ancestraux.
Expert des forêts sacrées du Bénin et défenseur des anciennes sources de guérison de son pays, Appolinaire consacre plus de 30 ans de sa vie à la relation entre l’homme et la nature, aussi bien au Bénin que au niveau planétaire. Il a formé des milliers de jeunes à l’amour et à la connaissance de notre mère nature, ainsi qu’à la valorisation des connaissances locales sur les sites sacrés et forêts sacrées.
Engagé pour l’Afrique dans le travail de jurisprudence de la Terre, Appolinaire participa à de nombreux travaux en collaboration avec la Fondation GAIA et le Réseau Africain de la Biodiversité sur des sujets tels que la gouvernance écologique communautaire, la culture et la biodiversité des jeunes, les semences anciennes et les connaissances communautaires.

Agboni Pascal Adanbadji (Prêtre du Fa au Bénin)
Agboni Pascal est un prêtre du Fa qui œuvre avec Appolinaire Oussou Lio.
Le FA est à la fois science et divination, présidant au destin de l’homme. Il est un livre ouvert sur le passé, le présent et l’avenir, enseignant à l’homme ses liens profonds avec la nature, tout en lui dispensant grâce aux contes allégoriques liés à chaque arcane, une grande et très profonde sagesse existentielle. Le FA conduit le postulant des ténèbres à la lumière et fait de l’initié un homme régénéré, plus sûr de lui car ayant touché aux arcanes de son être profond. Le FA permet de retrouver la paix profonde et l’équilibre intérieur.

Wuanka Inti (guérisseur et détenteur de sagesse ancestrale au Pérou)
Gardien de la sagesse quechua
Wanka est une autorité spirituelle du Conseil Inca et un Kuraka de la nation Wanka, dédié au respect des valeurs de son peuple. En tant que Chaski Willaq, il est un messager du Cercle des grands-mères et grands-pères sages de la Terre Mère, et un pont entre les générations, guidant les jeunes leaders. Wanka est gardien de sites sacrés, dont Waka Ychsma-Maranga, et joue un rôle clé dans les cérémonies Inti Raymi.
Guérisseur praticien et universitaire, Wanka enseigne l’hypnothérapie et est un guérisseur de rêves. Le parcours de Wanka incarne la culture Quechua, guidant les générations futures à travers ses rôles d’universitaire, d’enseignant, de gardien, de messager, de guérisseur et de défenseur.

Ninawa Inu Huni Kuin (Guérisseur et caçique du peuple HuniKuin au Brésil)
Cacique des HuniKuin
Ninawa est un médecin qui fusionne la sagesse traditionnelle et la science moderne. En tant que président de la Fédération des Huni Kuin d’Acre depuis 2016, il milite pour les droits des autochtones et la conservation de l’Amazonie au niveau international et lutte également pour préserver et faire démarquer les 100’000 hectares de terres ancestrales du peuple. Niniwa est également coordinateur générale du projet d’inclusion sociale « Mãtsisipatã nukun yunu xarabú banakin », qui sauvegarde son patrimoine culturel et promeut l’agriculture biologique.
Malgré des défis tels que l’exploitation forestière illégale et les incursions sur ses territoires, Ninawa reste le gardien de la sagesse Huni Kui, inspirant les écologistes et les militants autochtones pour un avenir meilleur. Il est également le fondateur de l’Université de la Forêt.

Mindahi Crescencio Bastida (Représentant du grand conseil de l’Aigle et du Condor et gardien Otomi-Toltèque)
Organisateur et gardien Otomi-Toltèque
Aîné
Mindahi est né à Tultepec, au Mexique, Mindahi. Il est un officier de cérémonie rituelle du peuple Otomi-Toltèque. Il est également titulaire d’un doctorat en développement rural et a été président du Conseil mexicain de développement durable.

Il est un défenseur infatigable des droits des autochtones sur la scène mondiale et a été une figure clé du Sommet de la Terre de 1992 et du Sommet mondial sur le développement durable. En tant que directeur du programme Original Nations à The Fountain, il a appelé à une plus grande harmonie avec la nature et à la protection des sites sacrés, ce qui le pousse à continuer de travailler dur. Mindahi est également l’auteur du livre Ancestors.

Mukani Shanenawá (Leader spirituelle féminine du peuple Shanenawá au Brésil)
Mukani est la chamane d’un nouveau village Shanenawá porté par les femmes. Elles portent l’enseignement de la forêt de manière traditionnelle et défendent les savoirs ancestraux. Mukani avec Edina ont lancé un mouvement féminin en Acre, soutenu par les principaux leaders masculins des peuples voisins afin de donner une voix forte aux femmes et leur apprendre à vivre et se guérir à travers la voix de la forêt.
Une interview ici : https://www.revistaamazonas.com/2020/06/04/entrevista-a-mukani-shanenawa-cacique-da-aldeia-shane-kaya/

Rua Buse Keneya Huni Kuin (Txana HuniKuin au Brésil)
Busé est représentant de la jeunesse et un représentant du village xinà bena. Il est étudiant de la forêt et chante les chants sacrés de vibration et de guérisons.

Bixku Rua Bake Huni Kuin (Pajé et Txana HuniKuin au Brésil)
Bixhu est un responsable culturel et un pajé de la tradition HuniKuin, responsable du Territoire Hene Baria. Un Pajé est un guérisseur en Amazonie qui utilise les chants sacrés et qui mène les cérémonies. Bixku partage aussi l’énorme savoir et la culture de ce peuple où le sacré et la connaissance sont toujours entremêlés afin que chaque création, artisanat ou action soit profondément reliée au Vivant.

Rutenda Ngara (Afrique du Sud, Gardienne des connaissances autochtones africaines)
Rutendo est sud-africaine avec une formation en génie biomédical. Elle a une très grande connaissance des savoirs ancestraux autochtones africains. Elle synthétise les compréhensions occidentales et indigènes de la guérison et de la conscience. En tant que présidente de la Fondation Credo Mutwa, elle fait le pont entre la science et la spiritualité et est une gardienne des sites sacrés. Maître de sangoma, sa mission est de faire progresser la conscience. Rutendo se concentre sur l’intégration des systèmes de connaissances médicales occidentaux et autochtones. Le travail de Rutendo implique la convergence harmonieuse des perspectives scientifiques et autochtones, éclairant un chemin vers un avenir meilleur pour tous. Elle pratique un certain nombre de disciplines physiques, y compris la danse et le yoga, et a représenté l’Afrique du Sud en tant que médaillée d’argent internationale en arts martiaux (Wushu/Kung Fu/Tai Ji).

Mamo Manuel Coronado (Colombie, Kogi)
Mamo Manuel est un chef spirituel du peuple Kogi, incarnant la sagesse d’une tradition transmise à travers de nombreuses générations. En tant que voix clé du film ALUNA, il a appelé à l’action pour protéger la Terre Mère d’un effondrement qu’il sent imminent.
Mamo Manuel sert de guide, gardant un espace non seulement pour les Kogis mais pour toute l’humanité. Les enseignements de Mamo Manuel inculquent un profond sentiment de responsabilité envers le bien-être de la Terre, honorant l’équilibre délicat de l’existence. Il prône l’unité et l’action collective, exhortant les autres à agir en tant que gardiens du fragile réseau de la vie.

Narciso Coronado Vacuna (Colombie – Kogi)
Gardien de la sagesse Kogi. Narciso Coronado Vacuna, enraciné dans la culture Kogi, sert de pont entre son héritage et le monde moderne. Parlant couramment l’espagnol et diplômé d’infirmière, il allie la sagesse traditionnelle à la capacité de naviguer dans le monde moderne.
Accompagnant son père, Mamo Manuel Coronado Simongama, dans son travail sacré et ses voyages, Narciso préserve les traditions Kogi, favorisant un lien profond avec la sagesse ancestrale. Son engagement dans sa mission signifie que la sagesse des kogis et leur respect pour la Terre sont partagés avec un large public. Narciso veille également à ce que la voix des générations futures soit représentée.

Francisca Calfin (Chili – Mapuche)
La grand-mère Panchita, comme on l’appelle, est une femme de médecine de la tradition mapuche depuis son plus jeune âge. Elle est présidente de l’Association autochtone au Chili et défend les droits des Mapuches et la reconnaissance culturelle.
Au-delà de sa communauté, elle joue un rôle de premier plan dans Desarrollo Intercultural Chile. À l’échelle mondiale, elle prend la parole lors de forums comme la COP, abordant les questions des droits de l’homme, de la protection de l’environnement, de la conservation et de la résilience culturelle. Panchita envisage un avenir où les traditions mapuches et notre riche patrimoine bioculturel ont été préservés pour les générations futures.

Calfin Lafkenche (Chili – Mapuche)
Calfin a été directeur du Centre pour les droits de l’homme des peuples autochtones au Chili et est membre du secrétariat technique de la Land is Life Indigenous Organization à New York. Il a parlé du changement climatique et de la biodiversité à travers le monde. Calfin était membre du Conseil mondial pour les premiers Jeux mondiaux autochtones au Brésil en 2015.
Dans sa capacité de gestion, Calfin contribue au renforcement de l’art et des cultures des peuples autochtones, en créant des ponts pour reconnaître et renforcer les réseaux autochtones, afin que les générations futures puissent contribuer à la souveraineté économique et à la protection de leurs territoires.